Au printemps dernier, à Amiens comme ailleurs, jeunes et moins jeunes se sont réveillés au son d’une loi Travail injuste et régressive. Campus investis en lieu de vie et de débats, manifestations festives, nuits debouts sous la pluie. Les amiénois s’organisaient, pendant que la colère devenait générale.Mais plus la prise de conscience montait plus les flics suréquipés se montraient. Plus nous comprenions que cette loi mettait en péril toutes les luttes sociales, plus l’intimidation progressait. Vous et moi, étions ce vent de contestations et, visiblement, nous leur avons fait peur.
« Le collectif La Brèche, fonctionnant en autogestion et n’ayant pas de porte-parole, choisit aujourd’hui de s’exprimer sous la forme d’un communiqué, dans la volonté de faire entendre sa voix alors que pèse fortement sur le lieu qu’il occupe, la Maison Cozette, un risque d’expulsion.