Collectif Alexandre Marius Jacob

Anarchisme à Amiens

Catégorie : Communiqué (page 1 sur 4)

Le collectif Alexandre Marius Jacob et le journal Le Poing réaffirment leur engagement dans la lutte des classes

Le Collectif Alexandre Marius Jacob est un collectif libertaire de la Somme.
Initialement groupe local de la Fédération Anarchiste, ce regroupement d’anarchistes, prenant acte de la division infructueuse du mouvement libertaire depuis plusieurs années, a évolué en un collectif indépendant. Il est composé d’individus, affiliés ou non à diverses organisations confédérales libertaires, syndicales ou spécifiques.

Extrait de sa charte, décembre 2018.

Quelques jalons

Sorti de son sommeil, en février 2012, le groupe Alexandre Marius Jacob de la Fédération anarchiste a définitivement cédé, en 2018, son nom (et une partie de ses outils) au collectif qu’il a œuvré à fonder, celui-ci devenant ainsi le collectif Alexandre Marius Jacob. Les militants amiénois de la Fédération anarchiste, tout en restant investis au sein de ce collectif, ont alors créé le groupe Georges Morel, du nom d’un des fondateurs de l’anarchisme dans la Somme, devenu par la suite une figure locale du syndicalisme révolutionnaire.

Le collectif Alexandre Marius Jacob a soutenu la création de la CNT-STE 80 (Syndicat des travailleurs de l’éducation de la Confédération nationale du travail), ainsi que le lancement du Collectif Alternative Libertaire 80 devenu par la suite l’Union Communiste Libertaire d’Amiens.
Comme toute micro-société, le collectif Alexandre Marius Jacob a été traversé par plusieurs oppositions internes et par quelques conflits dont le dernier a conduit au départ de presque la moitié de ses adhérents.

Quelques clarifications

L’usure liée au travail militant, les quiproquos et la mise en lumière de rancœurs interpersonnelles ont amplifié certains désaccords au point de les transformer en dissensions majeures. Ces querelles ont permis de révéler, chez la plupart des membres qui ont quitté récemment le collectif, leur incompréhension et leur refus de comprendre ce qu’il tend à être (un espace de mixité, composé d’individus, faillibles, travaillés par des histoires, des manières d’être, de penser et de faire différentes) ainsi que ses enjeux (qu’ils soient locaux ou en lien avec des réseaux s’étendant parfois à l’international).

Lors des échanges houleux, l’idée que les « vieux » (à savoir, un groupe de camarades d’une moyenne d’âge supérieure à 35 ans !) ne comprenaient pas le credo des « jeunes » a vite émergé, ex nihilo, ce qui est le comble de l’ironie pour un collectif libertaire luttant en principe contre toutes les discriminations. Ce pseudo-argument d’une incompatibilité intergénérationnelle cache une réalité plus crue : certains camarades n’ont pas encore ou ont à peine commencé à se faire broyer par le travail salarié, tandis que tous les « vieux » et toutes les « vieilles » se sont déjà fait largement laminer par lui.
Si la culture politique et l’intelligence pratique ne sont pas qu’une question d’âge, l’accumulation d’expériences permet toutefois d’affiner le sens des réalités et des priorités ; c’est bien pour ces raisons que le collectif a toujours eu pour volonté d’intégrer des militants âgés de 16 à 116 ans.

Aussi, espérons qu’après avoir déserté le collectif et s’être repliée dans une autre structure (que quelques-uns des-dits « vieux » ont par ailleurs largement contribué à créer…) cette « avant-garde » finira par souffrir, un jour, pleinement des affres du salariat puis par comprendre ainsi comment et pourquoi l’on devient anarcho-syndicaliste et par admettre, au final, que la posture esthétique ne fait pas l’anarchiste.

Conclusion

Quant aux « vieux » et aux quelques camarades, ni jeunes, ni vieux, qui ont su raison garder, ils restent toujours à la barre du collectif Alexandre Marius Jacob, prêts à embarquer de nouveaux passagers, luttant sans relâche contre toutes les discriminations, refusant de céder aux sirènes des modes militantes 2.0, les yeux rivés vers la seule lutte qui, dépassant tous les particularismes individuels, fonde pleinement le Collectif : la lutte des classes.

Le collectif Alexandre Marius Jacob et Le Poing

Rassemblement contre l’islamophobie et pour l’égalité, le samedi 9 novembre, 15h à la Maison de la Culture d’Amiens

Le 9 novembre a Amiens

Nous dirons STOP à l’islamophobie !

Depuis bien trop longtemps, les musulmans, les musulmanes ainsi que les personnes perçues comme tel-le-s sont, en France, la cible de discours, d’invectives et de polémiques relayées par certains médias, venant parfois de «responsables» politiques, au premier plan desquels le chef de l’État et sa majorité, participant ainsi à leur stigmatisation grandissante.
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Rassemblement en solidarité avec le Rojava, samedi 19 octobre, 15h, à la gare

Mobilisons-nous samedi en solidarité avec le Rojava victime de l’invasion militaire turque.

Depuis le mercredi 9 octobre, le Rojava (Kurdistan Syrien) est de nouveau la cible d’une invasion lancée par l’armée turque.

Les États européens dont la France et les États-Unis d’Amérique ont une lourde responsabilité dans ce conflit. Ils ont d’abord détourné le regard lorsque le dictateur sanguinaire Assad a massacré le peuple syrien avec le soutien de la Russie et de l’Iran. Puis les États-Unis et la France ont abandonné les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) à leur allié turc de l’OTAN. Ils ont d’abord instrumentalisé le peuple Kurde pour servir leurs intérêts, et le lâchent désormais alors que l’armée turque et ses milices fascistes et islamistes s’apprêtent à commettre un massacre sans nom au Rojava.

Plus de 11 000 femmes et hommes des FDS, YPG et YPJ ont donné leur vie pour libérer cette région de Daesh, défendre les peuples de la région et leur assurer un avenir meilleur. Plus de 22 000 autres ont été blessés dans cette lutte acharnée pour protéger le monde de la brutalité de Daesh.

Une invasion de la région par les forces turques est synonyme de massacres, d’exode massif et de nettoyage ethnique.

Elle créera par ailleurs les conditions propices à la réactivation de Daesh qui redeviendra une menace grave pour le Moyen-Orient, l’Europe et le monde entier.

Par conséquent, nous appelons la communauté internationale, l’Europe, et en particulier la France à prendre des mesures urgentes pour empêcher l’occupation turque et le nettoyage ethnique des Kurdes en Syrie.

Nous sommes solidaires de tous les opposants à cette sale guerre quelle que soit leur nationalité.

Nous appelons au soutien et à la solidarité de toutes les personnes attachées à la démocratie et aux droits humains à se rendre à la manifestation qui partira samedi à 15:00 devant la gare à Amiens.

Signataires : Association franco-kurde Amiens-Creil, Collectif Alexandre Marius Jacob, CNT-STE 80, Ensemble 80, FSU 80, La France Insoumise, Ligue des Droits de l’Homme, Union syndicale Solidaires 80, Union Communiste Libertaire Amiens.

Communiqué : A quoi joue le gouvernement ?

Communiqué commun – Samedi 25 mai à Amiens :


Nassé-e-s, gazé-e-s, provoqué-e-s, empêché-e-s de manifester, brutalement réprimé-e-s…. 130 manifestant-e-s interpellé-e-s par la police !


A quoi joue le gouvernement ?


Le bilan des pouvoirs publics sur cette journée de manifestation est lourd : un cortège laminé sciemment par l’intervention des CRS, avec de petits groupes de manifestant-e-s désorienté-e-s, qui tentent avec difficulté de fuir par les rues adjacentes. 130 interpellations. Des tirs de LBD. Des blessé-e-s. Une pluie d’amendes de 135 euros pour manifestation illicite. Des convocations au poste de police. Des comparutions immédiates, où des jeunes sont condamné-e-s après une parodie de procès.

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Communiqué du 14 décembre 2017 : Violences sexuelles : STOP

Au fil des engagements de chacun dans les mouvements sociaux, les occupations de l’université, les blocages, la vie collective en squat,… nous avons été les témoins directs et indirects de violences sexuelles au sein même de milieux militants qui se disent anti-sexistes, mais qui refusent de voir et de régler les problèmes réels d’un sexisme exécrable.
Nous, militant.e.s du groupe Alexandre Marius Jacob et Le Poing, reconnaissons ces violences internes aux milieux militants politiques et syndicaux. Nous condamnons toutes formes de sexisme, le patriarcat et le machisme ainsi que toutes oppressions, car nous affirmons l’égalité de tous les individus. Nous condamnons tout acte de violence et de discrimination lié à une sexualité ou à un genre.

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